Pierre Desproges, journaliste et acteur français (né en 1939)
Pierre Desproges (9 mai 1939 - 18 avril 1988) était un humoriste français. Il est né à Pantin en Seine-Saint-Denis. Selon lui, il n'a réalisé aucune réalisation significative avant l'âge de 30 ans. De 1967 à 1970, il a travaillé comme: vendeur d'assurance-vie, enquêteur de pool d'opinion, chroniqueur "coeurs solitaires", prévisionniste de courses de chevaux et directeur des ventes pour une entreprise de poutres en polystyrène. .
De 1970 à 1976, il travaille pour le journal L'Aurore. À partir de 1975, il devient « reporter » sur Le petit rapporteur, émission satirique animée par Jacques Martin. Il a attiré l'attention du public avec des interviews non conventionnelles de célébrités, parmi lesquelles les romanciers Françoise Sagan ou Jean-Edern Hallier.
Il apparaît pour la première fois sur la scène du théâtre Olympia lors d'un spectacle de Thierry Le Luron. Entre autres choses, il est devenu très célèbre pour ses Chroniques de la haine ordinaire (Chroniques de la haine ordinaire), une émission de radio de 1986.
Dans les années 1980, il est apparu quotidiennement dans Le tribunal des flagrants délires (un jeu de mots sur le terme français «flagrant délit» signifiant en flagrant délit), une émission comique où des célébrités étaient jugées lors de faux procès. Desproges a tenu le rôle du procureur pendant plus de deux ans, rôle pour lequel sa verve, son humour cinglant et son érudition littéraire convenaient parfaitement.
En 1982, il crée La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède, une série de courts métrages pour la télévision, où il incarne un professeur omniscient. Il a répondu à des questions métaphysiques et absurdes telles que "Comment rendre le roi Louis XVI ignifuge ?", a prouvé que Beethoven n'était pas sourd mais stupide, et a expliqué pourquoi l'improbable rencontre entre la Vénus de Milo et le "Petit Prince" de Saint Exupéry était un fiasco. . Chaque épisode se terminait par la phrase d'accroche : "Étonnant, non ?" ("Étonnant, n'est-ce pas?")
En 1984, il présente son premier spectacle de stand-up au Théâtre Fontaine. En 1986, son deuxième stand-up, Pierre Desproges se donne en spectacle est présenté au Théâtre Grévin. Il a commencé à travailler sur un troisième stand-up, et les brouillons ont finalement été publiés en 2010. En 1987, les médecins ont découvert qu'il avait un cancer du poumon inopérable à un stade avancé, et ses proches, en accord avec les médecins, ont décidé de cacher la condition de lui, afin qu'il puisse passer tranquillement ses derniers jours. Il est mort en 1988, d'une maladie dont il avait ri amèrement à maintes reprises, en disant souvent "Je n'aurai pas de cancer : je suis contre". Il est inhumé au cimetière du Père Lachaise à Paris. Son épitaphe dit : "Pierre Desproges est mort d'un cancer, étonnant, non ?" (« Pierre Desproges est mort d'un cancer, étonnant, n'est-ce pas ? »)