Putsch d'Alger par des généraux français.
Le putsch d'Alger ( français : Putsch d'Alger ou Coup d'État d'Alger ), également connu sous le nom de putsch des généraux ( Putsch des généraux ), était un coup d'État raté destiné à forcer le président français Charles de Gaulle à ne pas abandonner l'Algérie française, ainsi que la communauté européenne résidente et les musulmans pro-français. Organisé en Algérie française par les généraux à la retraite de l'armée française Maurice Challe (ancien commandant en chef de l'Algérie française), Edmond Jouhaud (ancien inspecteur général de l'armée de l'air française), André Zeller (ancien chef d'état-major de l'armée française) et Raoul Salan (ancien commandant en chef de l'Algérie française), il se déroule de l'après-midi du 21 au 26 avril 1961 en pleine guerre d'Algérie (1954-1962). Les organisateurs du putsch s'opposent aux négociations secrètes qui Le gouvernement du Premier ministre français Michel Debré avait débuté avec le Front de libération nationale (FLN) anticolonialiste. Le général Salan a déclaré qu'il avait rejoint le coup d'État sans se préoccuper de sa planification technique; cependant, il a toujours été considéré comme un coup d'État à quatre, ou comme l'a si bien dit De Gaulle, "un quarteron de généraux en retraite" ("un quatuor de généraux à la retraite").
Le coup d'État devait se dérouler en deux phases : une affirmation du contrôle des principales villes de l'Algérie française, Alger, Oran et Constantine. L'opération métropolitaine serait dirigée par le colonel Antoine Argoud, avec des parachutistes français descendant sur des aérodromes stratégiques. Les commandants d'Oran et de Constantine, cependant, ont refusé de suivre la demande de Challe de se joindre au coup d'État. Dans le même temps, des informations sur la phase métropolitaine ont été portées à la connaissance du Premier ministre Debré par l'intermédiaire du service de renseignement.
Le 22 avril, tous les vols et atterrissages sont interdits sur les aérodromes parisiens ; un ordre a été donné à l'armée de résister au coup d'État "par tous les moyens". Le lendemain, le président De Gaulle a prononcé un célèbre discours à la télévision, vêtu de son uniforme de la Seconde Guerre mondiale (il avait 70 ans et depuis longtemps un chef d'État civil) ordonnant au peuple français et à l'armée de l'aider.