André Ouellet, avocat et homme politique canadien, 1er ministre canadien des Affaires étrangères
André Ouellet ( français: [ɑ̃dʁe wɛlɛt] ), (né le 6 avril 1939) est un ancien politicien fédéral libéral de longue date et membre du Cabinet au Canada. Après sa carrière politique, il a été président de Postes Canada.
Élu pour la première fois à la Chambre des communes du Canada lors d'une élection partielle en 1967, Ouellet a occupé différents postes au sein des cabinets des premiers ministres Pierre Trudeau et Jean Chrétien. En sa qualité de registraire général du Canada, il a été l'un des quatre signataires de la Proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982 (avec la reine Elizabeth II, le premier ministre Trudeau et le ministre de la Justice Jean Chrétien). Ouellet a représenté le siège libéral sûr de Papineau à Montréal pendant près de trente ans. Son emprise sur le siège n'a été sérieusement menacée que lorsque les libéraux ont été écrasés par le Parti progressiste-conservateur lors des élections de 1984, lorsqu'il a conservé son siège par seulement 500 voix. Dans l'opposition, Ouellet est devenu la figure de proue des libéraux dans les négociations constitutionnelles qui ont mené à l'Accord de Charlottetown et a été un ardent défenseur de la proposition de réforme constitutionnelle, qui a été rejetée lors d'un référendum en 1992.
Avec le retour au pouvoir des libéraux après les élections de 1993, Ouellet est nommé ministre des Affaires étrangères par le nouveau premier ministre, Jean Chrétien. Ouellet était considéré comme manquant d'expérience dans les relations internationales, mais était un ministre des Affaires étrangères pragmatique et pragmatique. Malgré son expérience, Ouellet n'était pas populaire au Québec et l'héritage durable de l'Accord de Charlottetown l'a blessé. Après le résultat serré du référendum québécois de 1995, Chrétien voulait présenter un nouveau visage de son gouvernement au Québec. En 1996, Chrétien a nommé Ouellet à la tête de la Société canadienne des postes. Le siège de Ouellet à la Chambre des communes du Canada a été occupé par Pierre Pettigrew lors d'une élection partielle plus tard cette année-là.
En tant que ministre du cabinet, Ouellet avait été ministre des Postes. En tant que président de Postes Canada, il a mis en œuvre une réforme qui a conduit à des bénéfices records dans la société. En 2004, une controverse a entouré Ouellet puisque Postes Canada était l'une des organisations impliquées dans le scandale des commandites. En conséquence, Ouellet a été suspendu de son poste à Postes Canada en février 2004 par le premier ministre Paul Martin. Il a démissionné de son poste de président de Postes Canada le 12 août 2004, après qu'il a été révélé qu'il n'avait pas fourni de factures pour des centaines de milliers de dollars de dépenses personnelles et qu'il avait distribué des contrats sans appel d'offres.