La loi britannique Marine Broadcasting Offences Act déclare illégale la participation à des radios pirates offshore.
Le Marine, &c., Broadcasting (Offences) Act 1967 (c. 41), abrégé en Marine Broadcasting Offences Act ou "Marine offenses Act", est devenu loi au Royaume-Uni à minuit le lundi 14 août 1967. Il a ensuite été modifié par la loi de 2006 sur la télégraphie sans fil et la loi de 1990 sur la radiodiffusion. Son objectif était d'étendre les pouvoirs de la loi de 1949 sur la télégraphie sans fil (qui a été incorporée par cette loi), au-delà de la zone terrestre et des eaux territoriales du Royaume-Uni pour couvrir l'espace aérien et les organismes externes de l'eau.
La loi représentait la ratification par le Royaume-Uni de "l'Accord européen pour la prévention des émissions transmises à partir de stations situées en dehors des territoires nationaux" (parfois appelé "Convention de Strasbourg du Conseil de l'Europe" ou "Traité de Strasbourg"). Au moment où le projet de loi a été introduit au Parlement en 1966, il y avait des stations de radio et des propositions de stations de télévision en dehors de la juridiction britannique d'octroi de licences avec des signaux destinés à la Grande-Bretagne. Ces stations étaient ancrées en mer mais il y avait des rapports de presse sur des stations diffusant depuis des avions - Caroline TV, et depuis un navire - Radex TV. La loi s'est étendue aux îles anglo-normandes et à l'île de Man (malgré les protestations des gouvernements là-bas). La loi signifiait que l'exploitation de stations de radio pirates offshore devenait illégale si elles étaient exploitées ou assistées par des personnes soumises à la loi britannique. Il interdisait "le transport par eau ou par air de marchandises ou de personnes à destination ou en provenance de celui-ci", ce qui rendait la soumission illégale. Les opérateurs de stations pensaient qu'ils pourraient continuer s'ils étaient dotés, approvisionnés et financés par des citoyens non britanniques, mais cela s'est largement avéré irréalisable.