Le tremblement de terre de 6,6 Mw Bam secoue le sud-est de l'Iran avec une intensité Mercalli maximale de IX (Violent), faisant plus de 26 000 morts et 30 000 blessés.

Le tremblement de terre de Bam de 2003 a frappé la province de Kerman, dans le sud-est de l'Iran, à 01 h 56 UTC (5 h 26, heure normale de l'Iran) le 26 décembre. Le choc avait une magnitude de moment de 6,6 et une intensité maximale de Mercalli de IX (violent). Le tremblement de terre a été particulièrement destructeur à Bam, avec un bilan d'au moins 34 000 morts et jusqu'à 200 000 blessés. Les effets du tremblement de terre ont été exacerbés par l'utilisation de la brique crue comme matériau de construction standard ; de nombreuses structures de la région n'étaient pas conformes aux réglementations antisismiques établies en 1989.

À la suite du tremblement de terre, les États-Unis ont offert une aide humanitaire directe à l'Iran et, en retour, l'État a promis de respecter un accord avec l'Agence internationale de l'énergie atomique qui soutient une plus grande surveillance de ses intérêts nucléaires. Au total, 44 pays ont envoyé du personnel pour aider aux opérations de secours et 60 pays ont offert leur aide.

Suite au tremblement de terre, le gouvernement iranien a sérieusement envisagé de déplacer la capitale de Téhéran de peur qu'un tremblement de terre ne s'y produise. Le tremblement de terre a eu un impact psychologique sur de nombreuses victimes pendant des années. Un nouveau cadre institutionnel en Iran a été mis en place pour résoudre les problèmes d'urbanisme et reconstruire la ville de Bam dans le respect de réglementations sismiques strictes. Ce processus a marqué un tournant, car les ministres du gouvernement et les organisations internationales ont collaboré dans ce cadre avec les ingénieurs locaux et la population locale pour organiser la reconstruction systématique de la ville.