Guerre de la Seconde Coalition : Bataille de Hohenlinden : le général français Moreau bat de manière décisive l'archiduc Jean d'Autriche près de Munich. Couplé à la victoire antérieure du Premier Consul Napoléon Bonaparte à Marengo, cela obligera les Autrichiens à signer un armistice et à mettre fin à la guerre.

Jean Victor Marie Moreau (14 février 1763 2 septembre 1813) était un général français qui a aidé Napoléon Bonaparte au pouvoir, mais est devenu plus tard un rival et a été banni aux États-Unis.

La bataille de Hohenlinden a eu lieu le 3 décembre 1800 pendant les guerres de la Révolution française. Une armée française sous Jean Victor Marie Moreau a remporté une victoire décisive sur une force autrichienne et bavaroise dirigée par l'archiduc Jean d'Autriche. Les alliés ont été contraints à une retraite désastreuse qui les a obligés à demander un armistice, mettant ainsi fin à la guerre de la deuxième coalition. Hohenlinden se trouve à 33 km à l'est de Munich dans l'Allemagne moderne.

L'armée du général de division Moreau, forte de 56 000 hommes, engagea quelque 64 000 Autrichiens et Bavarois. Les Autrichiens, croyant qu'ils poursuivaient un ennemi vaincu, se sont déplacés à travers un terrain fortement boisé en quatre colonnes déconnectées. Moreau a tendu une embuscade aux Autrichiens alors qu'ils sortaient de la forêt d'Ebersberg tout en lançant la division d'Antoine Richepanse dans un enveloppement surprise du flanc gauche autrichien. Faisant preuve d'une superbe initiative individuelle, les généraux de Moreau réussirent à encercler et à écraser la plus grande colonne autrichienne.

Cette victoire écrasante, couplée à la victoire du Premier Consul Napoléon Bonaparte à la bataille de Marengo le 14 juin 1800, met fin à la guerre de la Seconde Coalition. En février 1801, les Autrichiens signent le traité de Lunéville, acceptant le contrôle français jusqu'au Rhin et les républiques fantoches françaises en Italie et aux Pays-Bas. Le traité d'Amiens qui a suivi entre la France et la Grande-Bretagne a commencé la plus longue pause dans les guerres de la période napoléonienne.