Des hommes armés d'une ramification du Front de libération de l'enclave de Cabinda attaquent un bus transportant l'équipe nationale de football du Togo en route vers la Coupe d'Afrique des Nations 2010, tuant trois personnes.

L'attaque du bus de l'équipe nationale de football du Togo était une attaque terroriste qui s'est produite le 8 janvier 2010 alors que l'équipe nationale de football du Togo traversait la province angolaise de Cabinda en route vers le tournoi de la Coupe d'Afrique des Nations 2010, deux jours avant le début. Émanation méconnue du Front de libération de l'enclave de Cabinda (FLEC), un groupe de promotion de l'indépendance de la province de Cabinda, connu sous le nom de Front de libération de la position militaire de l'enclave de Cabinda (FLEC-PM), revendiqué l'attentat. Le chauffeur de bus Mrio Adjoua, le directeur adjoint de l'équipe Amlet Abalo et le responsable des médias Stanislas Ocloo ont été tués et plusieurs autres blessés. Le secrétaire général du FLEC-PM Rodrigues Mingas, actuellement exilé en France, a affirmé que l'attaque ne visait pas les joueurs togolais mais les forces angolaises à la tête du convoi. Les autorités ont signalé que deux suspects avaient été arrêtés en lien avec les attaques.

Le Front pour la libération de l'enclave de Cabinda (en portugais : Frente para a Libertação do Enclave de Cabinda, FLEC) est une guérilla et un mouvement politique luttant pour l'indépendance de la province angolaise de Cabinda. Anciennement sous administration portugaise, avec l'indépendance de l'Angola du Portugal en 1975, le territoire est devenu une province enclave de l'Angola nouvellement indépendant. Le FLEC mène la guerre du Cabinda dans la région occupée par les anciens royaumes de Kakongo, Loango et N'Goyo.