Le journaliste et révolutionnaire français Jean-Paul Marat est assassiné dans sa baignoire par Charlotte Corday, membre de la faction politique adverse.

Jean-Paul Marat ( français: [ʒɑ̃pɔl maʁa] ; né Mara ; 24 mai 1743 - 13 juillet 1793) était un théoricien politique , médecin et scientifique français . Journaliste et homme politique pendant la Révolution française, il fut un vigoureux défenseur des sans-culottes, une voix radicale, et publia ses vues dans des pamphlets, des pancartes et des journaux. Son périodique L'Ami du peuple fait de lui un lien officieux avec le groupe radical jacobin arrivé au pouvoir après juin 1793.

Son journalisme était réputé pour son ton féroce, sa défense des droits humains fondamentaux des membres les plus pauvres de la société et sa position intransigeante envers les nouveaux dirigeants et institutions de la révolution. La responsabilité des massacres de septembre lui a été attribuée, compte tenu de sa position de renommée à l'époque et d'une prétendue trace écrite des décisions menant aux massacres. D'autres postulent que la mentalité collective qui les a rendus possibles résulte des circonstances et non de la volonté d'un individu en particulier. Marat a été assassiné par Charlotte Corday, une sympathisante girondine, alors qu'il prenait un bain médicamenteux pour son état de peau débilitant. Corday fut exécuté quatre jours plus tard pour son assassinat, le 17 juillet 1793.

Dans la mort, Marat est devenu une icône de la faction montagnarde des Jacobins ainsi que de la grande population sans-culotte, et un martyr révolutionnaire ; selon les récits contemporains, certains l'ont même pleuré avec une sorte de prière : « Ô cœur de Jésus ! Ô cœur sacré de Marat ». Le peintre le plus célèbre de Paris, Jacques-Louis David, a immortalisé Marat dans son tableau emblématique La Mort de Marat. David et Marat faisaient partie de la direction de la Commune de Paris ancrée dans le quartier des Cordeliers, d'où la Révolution aurait commencé en 1789 car ceux qui ont pris la Bastille y vivaient. David et Marat faisaient tous deux partie du Comité de Sûreté générale de la Commune au début de ce qui allait devenir le règne de la Terreur.