Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire sont publiées.

Les Fleurs du mal (prononciation française : [le fl dy mal] ; anglais : The Flowers of Evil) est un volume de poésie française de Charles Baudelaire.

Les Fleurs du mal regroupent presque toute la poésie de Baudelaire, écrite de 1840 jusqu'à sa mort en août 1867. Publiée pour la première fois en 1857, elle fut importante dans les mouvements symbolistes et modernistes. Bien qu'il ait été extrêmement controversé lors de sa publication, avec six de ses poèmes censurés en raison de leur immoralité, il est maintenant considéré comme une œuvre majeure de la poésie française. Les poèmes des Fleurs du mal rompent fréquemment avec la tradition, utilisant des images suggestives et des formes inhabituelles. Ils abordent des thèmes liés à la décadence et à l'érotisme, s'intéressant notamment à la souffrance et à son rapport au péché originel, au dégoût du mal et de soi-même, à l'obsession de la mort et à l'aspiration à un monde idéal. Les Fleurs du mal ont eu une influence puissante sur plusieurs poètes français notables, dont Paul Verlaine, Arthur Rimbaud et Stéphane Mallarm.

Charles Pierre Baudelaire (Royaume-Uni : , États-Unis : ; français : [ʃaʁl(ə) bodlɛʁ] (écouter) ; 9 avril 1821 - 31 août 1867) était un poète français qui a également produit un travail remarquable en tant qu'essayiste et critique d'art. Ses poèmes font preuve d'une maîtrise dans le maniement de la rime et du rythme, contiennent un exotisme hérité des romantiques, mais sont basés sur des observations de la vie réelle. Son œuvre la plus célèbre, un livre de poésie lyrique intitulé Les Fleurs du mal (Les Fleurs du mal), exprime la nature changeante de la beauté dans le Paris en voie d'industrialisation rapide au milieu du XIXe siècle. Le style très original de poésie en prose de Baudelaire a influencé toute une génération de poètes, dont Paul Verlaine, Arthur Rimbaud et Stéphane Mallarmé, parmi tant d'autres. Il est crédité d'avoir inventé le terme modernité (modernité) pour désigner l'expérience fugace et éphémère de la vie dans une métropole urbaine, et la responsabilité de l'expression artistique pour capturer cette expérience.