Marceline Desbordes-Valmore, poétesse et auteure française (décédée en 1859)

Marceline Desbordes-Valmore (20 juin 1786 - 23 juillet 1859) était une poète et romancière française.

Elle est née à Douai. Suite à la Révolution française, l'entreprise de son père a été ruinée et elle a voyagé avec sa mère en Guadeloupe à la recherche de l'aide financière d'un parent éloigné. La mère de Marceline y est morte de la fièvre jaune et la jeune fille a réussi à rentrer en France. A 16 ans, de retour à Douai, elle débute une carrière sur scène. En 1817, elle épouse son mari, l'acteur « de second ordre » Prosper Lanchantin-Valmore. Elle publie Élégies et Romances, son premier ouvrage poétique, en 1819. En 1821, elle publie l'ouvrage narratif Veillées des Antilles. On y retrouve la nouvelle Sarah, une contribution au genre des histoires d'esclaves en France. dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Elle se retira de la scène en 1823. Plus tard, elle se lia d'amitié avec le romancier Honoré de Balzac, et il écrivit un jour qu'elle était une source d'inspiration pour le personnage principal de La Cousine Bette. La publication de son volume innovant d'élégies en 1819 la marque comme l'un des fondateurs de la poésie romantique française. Sa poésie est également connue pour aborder des thèmes sombres et déprimants, qui reflètent sa vie troublée. Elle est la seule femme écrivain incluse dans la célèbre anthologie Les Poètes maudits publiée par Paul Verlaine en 1884. Un volume de sa poésie figurait parmi les livres de la bibliothèque de Friedrich Nietzsche.