Bataille de Solférino (Bataille des Trois Souverains) : la Sardaigne et la France battent l'Autriche à Solférino, dans le nord de l'Italie.

La bataille de Solférino (appelée en Italie la bataille de Solférino et de San Martino) le 24 juin 1859 aboutit à la victoire de l'armée française alliée sous Napoléon III et de l'armée piémont-sarde sous Victor Emmanuel II (ensemble connu sous le nom de Franco- Alliance sarde) contre l'armée autrichienne sous l'empereur François-Joseph I. Ce fut la dernière grande bataille de l'histoire du monde où toutes les armées étaient sous le commandement personnel de leurs monarques. Peut-être 300 000 soldats ont combattu dans l'importante bataille, la plus importante depuis la bataille de Leipzig en 1813. Il y avait environ 130 000 soldats autrichiens et un total combiné de 140 000 soldats français et alliés piémontais. Après la bataille, l'empereur autrichien s'est abstenu de continuer à commander directement l'armée.

La bataille a conduit le Suisse Jean-Henri Dunant à écrire son livre, A Memory of Solferino. Bien qu'il n'ait pas été témoin de la bataille (sa déclaration est contenue dans une "page non publiée" incluse dans l'édition anglaise de 1939 publiée par la Croix-Rouge américaine), il a visité le terrain après la bataille et a été très ému par ce qu'il a vu. Horrifié par la souffrance des soldats blessés abandonnés sur le champ de bataille, Dunant entame un processus qui aboutit aux Conventions de Genève et à la création de la Croix-Rouge internationale.