La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques entre en vigueur.

La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a établi un traité international sur l'environnement pour lutter contre "l'interférence humaine dangereuse avec le système climatique", en partie en stabilisant les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Il a été signé par 154 États lors de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED), officieusement connue sous le nom de Sommet de la Terre, qui s'est tenue à Rio de Janeiro du 3 au 14 juin 1992. Il a établi un secrétariat dont le siège est à Bonn et est entré en vigueur le 21 mars 1994. Le traité prévoyait des recherches scientifiques continues et des réunions régulières, des négociations et de futurs accords politiques visant à permettre aux écosystèmes de s'adapter naturellement au changement climatique, à garantir que la production alimentaire n'est pas menacée et à permettre au développement économique de se poursuivre de manière durable. Le protocole de Kyoto, qui a été signé en 1997 et a couru de 2005 à 2020, a été la première mise en œuvre de mesures dans le cadre de la CCNUCC. Le Protocole de Kyoto a été remplacé par l'Accord de Paris, qui est entré en vigueur en 2016. En 2020, la CCNUCC comptait 197 États parties. Son organe décisionnel suprême, la Conférence des Parties (COP), se réunit chaque année pour évaluer les progrès accomplis dans la lutte contre le changement climatique. Le traité a établi différentes responsabilités pour trois catégories d'États signataires. Ces catégories sont les pays développés, les pays développés ayant des responsabilités financières particulières et les pays en développement. Les pays développés, également appelés pays de l'annexe 1, se composaient à l'origine de 38 États, dont 13 étaient des États d'Europe de l'Est en transition vers la démocratie et l'économie de marché, et l'Union européenne. Tous appartiennent à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Les pays de l'annexe 1 sont invités à adopter des politiques nationales et à prendre les mesures correspondantes d'atténuation du changement climatique en limitant leurs émissions anthropiques de gaz à effet de serre ainsi qu'à rendre compte des mesures adoptées dans le but de revenir individuellement ou conjointement à leurs niveaux d'émissions de 1990. Les pays développés ayant des responsabilités financières particulières sont également appelés pays de l'annexe II. Ils comprennent tous les pays de l'annexe I, à l'exception de ceux en transition vers la démocratie et les économies de marché. Les pays de l'annexe II sont invités à fournir des ressources financières nouvelles et supplémentaires pour couvrir les coûts encourus par les pays en développement pour se conformer à leur obligation de produire des inventaires nationaux de leurs émissions par les sources et de leurs absorptions par les puits pour tous les gaz à effet de serre non réglementés par le protocole de Montréal . Les pays en développement sont ensuite tenus de soumettre leurs inventaires au secrétariat de la CCNUCC. Étant donné que les principaux États signataires ne respectent pas leurs engagements individuels, la CCNUCC a été critiquée comme n'ayant pas réussi à réduire les émissions de dioxyde de carbone depuis son adoption.