Marie Malavoy, éducatrice et femme politique germano-canadienne
Marie Malavoy (née le 23 mars 1948 à Berlin, en Allemagne) est une femme politique et enseignante canadienne. Elle a été députée à l'Assemblée nationale du Québec dans la circonscription de Taillon en Montérégie pour le Parti québécois. Suite à la victoire du PQ en 2012, Malavoy est entré au cabinet en tant que ministre de l'Éducation. Malavoy a fréquenté le Collège Marie de France, obtenant un baccalauréat en philosophie. Elle a ensuite fréquenté l'Université de Montréal, où elle a obtenu un deuxième baccalauréat, puis une maîtrise en service social, obtenant également un diplôme en études pastorales. Elle a fréquenté l'Université de Sherbrooke et y a travaillé de 1977 à 1992, puis de 1999 à 2006 comme enseignante, vice-doyenne et doyenne de la Faculté des sciences humaines. Dans le milieu, elle a travaillé pour le Comité de protection de la jeunesse, le Centre des services sociaux en Estrie et pour plusieurs associations œuvrant pour l'égalité sociale et le statut et la condition de la femme. Elle a été membre du comité du Non pour l'Accord de Charlottetown en 1992. Elle est membre du Parti québécois depuis 1979 et a été la première vice-présidente et présidente du comité exécutif national du parti de 2000 à 2005. Malavoy est entré pour la première fois en politique en 1994 et a été élue dans la circonscription de Sherbrooke où elle a été brièvement ministre de la Culture et des Communications dans le cabinet Jacques Parizeau. Elle a dû démissionner de son poste le 25 novembre 1994, car il a été constaté qu'elle avait illégalement voté lors du référendum du Québec en 1980 ainsi qu'à d'autres élections fédérales et provinciales puisqu'elle n'était pas citoyenne canadienne à l'époque. Après une retraite politique de huit ans, elle a été élue dans Taillon lors d'une élection partielle, succédant à l'ancienne ministre Pauline Marois. Elle a été réélue aux élections de 2007. Après avoir été porte-parole en matière d'affaires municipales lors de la première session parlementaire, elle a été nommée porte-parole en matière d'éducation après des informations selon lesquelles Diane Lemieux, qui détenait le portefeuille lors de la session du printemps, se retirerait de la politique à la suite d'un désaccord avec Marois, nommé PQ. leader en juillet 2007.