Au moins trois personnes sont tuées dans une fusillade au Musée juif de Belgique à Bruxelles.

Dans l'après-midi du 24 mai 2014, un homme armé a ouvert le feu au Musée juif de Belgique à Bruxelles, tuant quatre personnes. Trois d'entre eux, un couple israélien en vacances et une Française, sont morts sur les lieux. La quatrième victime, un employé belge du musée, a été transportée à l'hôpital mais est décédée des suites de ses blessures le 6 juin. Un peu moins d'une semaine plus tard, le 30 mai 2014, un suspect a été arrêté dans la ville française de Marseille en lien avec la fusillade. Le suspect était Mehdi Nemmouche, un ressortissant français d'origine algérienne de 29 ans. Un deuxième suspect, Nacer Bendrer, a été identifié et arrêté plus tard.

Avant la fusillade, Nemmouche avait déjà passé du temps dans les prisons françaises, où il s'est impliqué dans l'islam radical. Après son emprisonnement, il a également passé plus d'un an en Syrie. C'est également en prison qu'il rencontre Bendrer, soupçonné d'avoir fourni à Nemmouche les armes utilisées lors de l'attentat. Les enquêteurs ont également identifié un troisième suspect, mais les charges retenues contre le troisième suspect ont ensuite été rejetées car les preuves contre lui étaient considérées comme trop faibles.

Nemmouche et Bendrer ont été formellement inculpés en avril 2018, et jugés devant la cour d'assises de Bruxelles début 2019. Après deux mois d'audiences, un verdict a été rendu : Nemmouche a été reconnu coupable d'avoir commis l'attentat, tandis que Bendrer a été reconnu coupable. d'être le co-auteur de l'attentat en ayant fourni à Nemmouche les armes utilisées lors de l'attentat. La théorie selon laquelle Nemmouche a été piégé par des agents du renseignement étranger, avancée par la défense de Nemmouche, a été rejetée. Par la suite, Nemmouche a été condamné à la réclusion à perpétuité tandis que Bendrer a été condamné à 15 ans d'emprisonnement. Tous deux ont également été condamnés par la suite à payer près d'un million d'euros de dommages et intérêts aux proches des victimes.