En réponse à l'enlèvement terroriste de la crise d'octobre, le premier ministre Pierre Trudeau du Canada invoque la Loi sur les mesures de guerre.
La Loi sur les mesures de guerre (français : Loi sur les mesures de guerre ; 5 George V, chap. 2) était une loi du Parlement du Canada qui prévoyait la déclaration de guerre, d'invasion ou d'insurrection, et les types de mesures d'urgence qui pourraient ainsi être prises. La Loi est entrée en vigueur à trois reprises dans l'histoire du Canada : pendant la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale et la crise d'octobre 1970.
La loi a été remise en question pour sa suspension des libertés civiles et des libertés individuelles, y compris uniquement pour les Ukrainiens et les autres Européens lors des premières opérations d'internement national du Canada de 1914-1920, de l'internement des Canadiens d'origine japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale et de la crise d'octobre. En 1988, elle a été abrogée et remplacée par la Loi sur les mesures d'urgence.
La crise d'Octobre ( français : Crise d'Octobre ) fait référence à une chaîne d'événements qui a commencé en octobre 1970 lorsque des membres du Front de libération du Québec (FLQ) ont enlevé le vice-premier ministre provincial Pierre Laporte et le diplomate britannique James Cross de sa résidence de Montréal. . Ces événements ont vu le premier ministre Pierre Trudeau invoquer la Loi sur les mesures de guerre pour la première fois de l'histoire du Canada en temps de paix.
Le premier ministre du Québec, Robert Bourassa, et le maire de Montréal, Jean Drapeau, ont soutenu l'invocation par Trudeau de la Loi sur les mesures de guerre, qui limitait les libertés civiles et accordait à la police des pouvoirs étendus, leur permettant d'arrêter et de détenir 497 personnes. Le gouvernement du Québec a également demandé une aide militaire pour soutenir les autorités civiles, les Forces canadiennes étant déployées dans tout le Québec.
Bien que les négociations aient conduit à la libération de Cross, Laporte a été assassiné par les ravisseurs. La crise a touché la province de Québec, Canada, en particulier la région métropolitaine de Montréal, et s'est terminée le 28 décembre.
À l'époque, les sondages d'opinion au Québec et dans tout le Canada montraient un appui généralisé à l'utilisation de la Loi sur les mesures de guerre. La réponse a été critiquée par d'éminents politiciens tels que René Lévesque et Tommy Douglas.
Après la crise, les mouvements qui poussaient aux votes électoraux comme moyen d'accéder à l'autonomie et à l'indépendance se sont renforcés. À l'époque, le soutien s'est également accru pour le parti politique souverainiste connu sous le nom de Parti québécois, qui a formé le gouvernement provincial en 1976.