La signature du traité d'Aix-la-Chapelle met fin à la guerre de Succession d'Autriche.

Le traité d'Aix-la-Chapelle de 1748, parfois appelé traité d'Aix-la-Chapelle, met fin à la guerre de Succession d'Autriche, à la suite d'un congrès réuni le 24 avril 1748 dans la Ville impériale libre d'Aix-la-Chapelle.

Les deux principaux protagonistes de la guerre, la Grande-Bretagne et la France, ont ouvert des pourparlers de paix dans la ville néerlandaise de Breda en 1746. L'accord a été retardé par les espoirs britanniques d'améliorer leur position; lorsque cela ne se produisit pas, un projet de traité fut convenu le 30 avril 1748. Une version finale fut signée le 18 octobre 1748 par la Grande-Bretagne, la France et la République néerlandaise.

Les conditions étaient alors présentées aux autres belligérants, qui pouvaient soit les accepter, soit poursuivre la guerre par leurs propres moyens. L'Autriche, l'Espagne et la Sardaigne n'ont eu d'autre choix que de se conformer et ont signé séparément. Le Modène et Gênes se sont réunis le 21 janvier 1749.

Le traité n'a en grande partie pas réussi à résoudre les problèmes qui ont causé la guerre, tandis que la plupart des signataires n'étaient pas satisfaits des termes. Marie-Thérèse en voulait à l'exclusion de l'Autriche des pourparlers et reprochait à la Grande-Bretagne de l'avoir forcée à accepter des concessions, tandis que les politiciens britanniques estimaient qu'ils avaient reçu peu d'avantages pour les subventions financières qui lui avaient été versées. La combinaison de facteurs a conduit au réalignement stratégique connu sous le nom de révolution diplomatique et au déclenchement de la guerre de Sept Ans en 1756.