Signature du traité de Campo Formio entre la France et l'Autriche
Le traité de Campo Formio (aujourd'hui Campoformido) a été signé le 17 octobre 1797 (26 vendémiaire VI) par Napoléon Bonaparte et le comte Philipp von Cobenzl en tant que représentants de la République française et de la monarchie autrichienne, respectivement. Le traité faisait suite à l'armistice de Leoben (18 avril 1797), qui avait été imposé aux Habsbourg par la campagne victorieuse de Napoléon en Italie. Elle mit fin à la guerre de la première coalition et laissa la Grande-Bretagne lutter seule contre la France révolutionnaire.
Les articles publics du traité ne concernaient que la France et l'Autriche et appelaient à la tenue d'un congrès de Rastatt pour négocier une paix définitive pour le Saint Empire romain germanique. Dans les articles secrets du traité, l'Autriche, en tant qu'État personnel de l'empereur, promettait de travailler avec la France à certaines fins lors du congrès. Entre autres dispositions, le traité signifiait la fin définitive de l'ancienne République de Venise, dissoute et partagée par les Français et les Autrichiens.
Le congrès n'a pas réussi à parvenir à la paix et, au début de 1799, la France et l'Autriche étaient de nouveau en guerre. La nouvelle guerre, la guerre de la deuxième coalition, se termina par la paix de Lunéville, une paix pour tout l'empire, en 1801.