L'explosion d'une bombe tue huit personnes et blesse 110 personnes à Beyrouth, au Liban.

Le 19 octobre 2012, Wissam al-Hassan, général de brigade des Forces de sécurité intérieure libanaises (FSI) et chef de sa branche d'information axée sur le renseignement, est décédé avec plusieurs autres personnes tuées par une voiture piégée dans le quartier d'Achrafieh à Beyrouth. Le meurtre d'un haut responsable étroitement lié au camp anti-Assad au Liban a conduit à des spéculations immédiates selon lesquelles la Syrie, ou ses alliés, étaient derrière l'attaque de Beyrouth. Al-Hassan avait également mené l'enquête qui impliquait la Syrie et son allié le Hezbollah dans le meurtre de l'ancien Premier ministre Rafik Hariri. avec le Tribunal Pénal International avait fait de lui un ennemi juré du Parti. Le FBI a noté des similitudes avec l'assassinat de Hariri, entre les explosifs utilisés, la planification et l'exécution de l'attaque, et qu'ils pointent vers le même groupe d'auteurs.Selon l'Agence nationale de presse du Liban, un total de huit morts et 110 ont été blessés dans le explosion, ce qui en fait l'attentat à la bombe le plus meurtrier à Beyrouth depuis 2008.