Jacques Ier d'Aragon conquiert Valence et fonde le royaume de Valence.

Jacques Ier le Conquérant (espagnol : Jaime el Conquistador, catalan : Jaume el Conqueridor ; 2 février 1208 - 27 juillet 1276) était roi d'Aragon, comte de Barcelone et seigneur de Montpellier de 1213 à 1276 ; roi de Majorque de 1231 à 1276 ; et Valence de 1238 à 1276. Son long règne - le plus long de tous les monarques ibériques - a vu l'expansion de la couronne d'Aragon dans trois directions : le Languedoc au nord, les îles Baléares au sud-est et Valence au sud. Par un traité avec Louis IX de France, il obtint la renonciation à toute revendication éventuelle de suzeraineté française sur le comté de Barcelone et les autres comtés catalans, tout en renonçant à l'expansion vers le nord et en reprenant les territoires autrefois catalans en Occitanie et les comtés vassaux fidèles à le comté de Barcelone, terres perdues par son père Pierre II d'Aragon lors de la bataille de Muret lors de la croisade des Albigeois et annexées par le royaume de France, puis décide de se tourner vers le sud. Son grand rôle dans la Reconquista était similaire en Espagne méditerranéenne à celui de son contemporain Ferdinand III de Castille en Andalousie. L'une des principales raisons de cette renonciation formelle à la plupart des territoires autrefois catalans du Languedoc et d'Occitanie et à toute expansion dans ceux-ci est le fait qu'il a été élevé par les croisés Templiers, qui avaient vaincu son père en combattant pour le Pape aux côtés des Français. , il lui était donc de fait interdit de tenter de maintenir l'influence traditionnelle du comte de Barcelone qui existait auparavant en Occitanie et en Languedoc.

En tant que législateur et organisateur, il occupe une place élevée parmi les rois européens. James a compilé le Llibre del Consolat de Mar, qui régissait le commerce maritime et contribuait à établir la suprématie aragonaise en Méditerranée occidentale. Il fut une figure importante du développement de la langue catalane, parrainant la littérature catalane et écrivant une chronique quasi autobiographique de son règne : le Llibre dels fets.