La Déclaration sur les droits des peuples autochtones est adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies.

La Déclaration sur les droits des peuples autochtones (UNDRIP ou DOTROIP) est une résolution juridiquement non contraignante adoptée par les Nations Unies en 2007. Elle délimite et définit les droits individuels et collectifs des peuples autochtones, y compris leurs droits de propriété à l'expression culturelle et cérémonielle. , l'identité, la langue, l'emploi, la santé, l'éducation et d'autres questions. Leur propriété s'étend également à la protection de leur propriété intellectuelle et culturelle. La Déclaration « met l'accent sur les droits des peuples autochtones de maintenir et de renforcer leurs propres institutions, cultures et traditions, et de poursuivre leur développement conformément à leurs propres besoins et aspirations ». Elle « interdit la discrimination à l'égard des peuples autochtones » et « promeut leur participation pleine et effective dans toutes les questions qui les concernent ainsi que leur droit à rester distincts et à poursuivre leurs propres visions du développement économique et social ». L'objectif de la déclaration est de encourager les pays à travailler aux côtés des peuples autochtones pour résoudre les problèmes mondiaux, tels que le développement, la démocratie multiculturelle et la décentralisation. Le jeudi 13 septembre 2007, les Nations Unies ont voté à une large majorité de 144 voix en faveur (4 contre, 11 abstentions) de la Déclaration. Depuis 2007, les quatre pays votant contre ont inversé leur position et soutiennent désormais la Déclaration. En février 2020, le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, Peuples autochtones, décrit (A/RES/61/295) comme "... l'instrument international le plus complet sur les droits des peuples autochtones. Il établit un cadre universel de normes minimales pour la survie, la dignité et le bien-être des peuples autochtones du monde et il élabore sur les normes existantes en matière de droits de l'homme et de libertés fondamentales telles qu'elles s'appliquent à la situation spécifique des peuples autochtones. un instrument juridiquement contraignant en vertu du droit international. Selon un communiqué de presse de l'ONU, il « représente le développement dynamique des normes juridiques internationales et il reflète l'engagement des États membres de l'ONU à aller dans certaines directions » ; l'ONU le décrit comme établissant "une norme importante pour le traitement des peuples autochtones qui sera sans aucun doute un outil important pour éliminer les violations des droits de l'homme contre les 370 millions d'autochtones de la planète et les aider à lutter contre la discrimination et la marginalisation".

L'UNDRIP codifie « les griefs historiques autochtones, les défis contemporains et les aspirations socio-économiques, politiques et culturelles » et est le « point culminant d'efforts déployés depuis des générations par des organisations autochtones pour attirer l'attention internationale, faire reconnaître leurs aspirations et générer un soutien pour leur agendas politiques. » Chaire de recherche du Canada et membre du corps professoral de l'Université de la Saskatchewan, Ken Coates soutient que l'UNDRIP résonne puissamment auprès des peuples autochtones, alors que les gouvernements nationaux n'ont pas encore pleinement compris son impact.