Étienne, comte de Blois (né en 1045)
Stephen Henry (en français, Étienne Henri, en français médiéval, Estienne Henri ; c. 1045 - 19 mai 1102), comte de Blois et comte de Chartres, était le fils de Théobald III, comte de Blois, et de Gersent du Mans. On sait peu de choses sur les premières années d'Etienne, il est d'abord mentionné comme s'approchant de Guillaume le Conquérant pour demander et recevoir la main de sa fille Adèle de Normandie. En 1089, à la mort de son père, Étienne devient comte de Blois et de Chartres, bien que Théobald lui en ait confié l'administration en 1074. Selon Guibert de Nogent, il régna sur autant de châteaux que l'année compte de jours.
Stephen était l'un des chefs de la première croisade, dirigeant l'une des principales armées de la croisade et écrivant souvent des lettres enthousiastes à sa femme sur les progrès de la croisade. Présent au siège de Nicée, il affirme, dans sa lettre, la reddition de la ville par crainte des tours de siège. À un moment donné, soit avant, soit au début du siège d'Antioche en octobre 1098, il fut choisi comme "chef" de l'armée, une fonction qui ne semble pas aller bien au-delà de la présidence des assemblées des chefs ainsi que de l'approvisionnement et de l'approvisionnement. tâches ménagères des armées.
Stephen se retira du siège le 2 juin 1098, la veille de la prise de la ville, laissant ses camarades dans une situation difficile alors qu'une armée turque supérieure sous Kherboga approchait. De manière critique, sur le chemin du retour vers l'Ouest, il rencontra l'empereur byzantin Alexios qui marchait avec une armée pour aider les croisés et le persuada de la futilité de son expédition. La décision d'Alexios de faire demi-tour a contribué à la suspicion persistante des croisés qu'il ne fallait pas faire confiance aux Byzantins et aux conflits ultérieurs entre les croisés et Byzance.
Revenu sans avoir rempli ses vœux et abandonné ses camarades, Étienne revient en disgrâce. Il a été poussé par Adela à faire un deuxième pèlerinage et a rejoint la croisade ultérieure de 1101 en compagnie d'autres qui étaient également rentrés chez eux prématurément. Il a participé à la campagne ratée en Anatolie pour libérer Bohémond de la prison qui s'est terminée par un désastre, puis a navigué de Constantinople à Saint-Siméon d'où il est allé à Jérusalem, accomplissant finalement ses vœux. En 1102, déjà sur le chemin du retour, il fut persuadé par le roi de Jérusalem, Baldwin, de combattre dans la deuxième bataille de Ramla contre les Fatimides. Il est fait prisonnier et exécuté, probablement à Ascalon le 19 mai, à l'âge de cinquante-sept ans.